Nous espérons que la baisse des taux de la BCE sera aussi affectée rapidement sur le rachat de crédit car le refinancement des banques spécialisées dans le rachat de crédit est assuré par des banques traditionnelles de dépôt. En raison de la situation de l'Europe la BCE, a qui l'on refuse toujours le rôle de banque des Etats, baisse son taux directeur à 1% puis a 0.50%.
Cette baisse permet aux demandeurs financiers de capitaux, en particulier les banques privées de se fournir à bon compte afin de couvrir les besoins de financement de son réseau guichet.
Le rôle principal de la BCE,jusqu'à ce jour, est plus d'assurer une stabilité des prix et une politique monétaire dans la zone Euro, avec un Euro fort s'en s'occuper de l'impact sur l'économie export.
Il aurait été plus utile de donner les moyens financiers et logistiques pour le financement des États avec contrôle des recettes et dépenses. Cela aurait peut être éviter les dérives des pays comme l’Irlande, la Grèce, l'Espagne, le Portugal. Des crédits ont été accordés pour une part importante par les banques privées avec des taux très supérieurs au coût des taux directeurs. (1% taux BCE pour 17% en court terme pour la Grèce) ../..
Donc le profit a été fait par les Banques et la couverture du risque de non remboursement a été négocié auprès des politiques Européennes. Et cela sans convaincre les agences de notation ni les marchés financiers.
Pour couvrir les besoins d'investissement, les pays ont besoin de capitaux et l'on peut tolérer des endettements importants car il s'agit de financer des biens durables tant dans les entreprises que dans les collectivités et les Etats.
Pour couvrir des besoins de trésorerie de beaucoup plus critiquables, c'est dans ce secteur que l'impôt et les taxes doivent jouer le jeu.
La Taxe sur les écritures Bancaires pourrait rendre sociale l'ensemble des prélèvements de toute sorte si l'on porte la base la plus large et cela au point de vue mondial.
Un rêve pour les professionnels du rachat de crédits serait de faire du rachat de dettes souveraines avec des taux bas, des durées longues.
Dans le secteur du rachat de crédits les taux ont légèrement augmentés mais les conditions ont été durcies, aussi bien sur les locataires que sur les propriétaires.
En ce qui concerne le financement immobilier un calme sur les taux est observé et les conditions de financement moyen, et long terme sont toujours là (entre 20 ans et 25 ans) quelques uns de nos partenaires jouant sur 35 ans, et les taux encore dans la fourchette des 3,80% a 4,35%. Les annonces contradictoires de hausse ou de stabilité viennent en fait des diverses politiques marketing de chaque établissement. Certains établissements avait augmenté leurs taux et d'autres étaient resté bas.
Les années a venir verront sûrement des modifications de stratégie tant sur le domaine économique que politique et la charnière sera toujours la part du financier. Nous souhaitons pour le bien de tous que le financier ne tue les emprunteurs, les emplois.
Par [Jean-François Fournier]
Jean Francois Fournier - Ancien banquier
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