Les frais des banques et l'usure sur le magazine "60 millions de consommateurs" - ARC®

Le magazine 60 millions de consommateurs souligne que les clients utilisant leurs comptes bancaires, l'association arcrachatcredits.org et nos courtiers rachat de crédit qui analysent les relevés mensuels constatent de très nombreux prélèvements pour frais sur les découverts, les incidents de paiement et les opérations liées.

Même si les plaquettes tarifaires sont affichées et sont envoyées aux clients des banques, le consommateur ne peut guère peser sur les coûts.

La concurrence ne peut pas jouer valablement dans ce domaine, car les tarifs les plus chers ne sont pas chez un seul banquier et les moins chers non plus. Les banquiers mettent en avant qu'ils ne gagnent pas d'argent sur les crédits !! mais que le crédit est un produit de fidélisation.

60 millions de consommateurs

et

les courtiers rachat de crédit, constatent :

C'est vrai car dans la pratique le changement de banque reste toujours un parcours du combattant, le client étant captif avec ses prélèvements (loyer, edf, téléphone, abonnement internet), les crédits immobiliers ou les crédits consommation.

Avoir plusieurs banques coûtent aussi du temps : en gestion, en transfert de compte à compte, en frais divers.

Surfacturation.

A l'heure de l'informatique, des mails et sms, il apparaît que l'envoi d'un simple avis est une rente de profit du secteur bancaire.

Le prix d'une lettre ordinaire non signée varie d'une banque à l'autre alors que l'informatique gère cette lettre en automatique très rapidement, et il y aura encore une autre facturation sur écriture en pré-décision.

Si certains frais et prélèvements font dépasser le taux d'usure du découvert, il nous semble que le taux d'usure lui même est usuraire, en effet le taux d'usure permet aux banques et établissements de crédit de facturer du découvert ou du révolving à 21,80% alors que le marché financier propose à ces mêmes banques des taux à 3 mois à 0,80%.

Inutile de parler des pénalités de 8% prélevées lorsqu'il y a un impayé sur un prélèvement de crédit en sus des frais du banquier rejetant.

L'impact des frais est d'autant plus important que les revenus du client sont faibles car ces frais sont forfaitaires et sans limite sur chaque écriture.

Il est courant de voir un cumul de frais pour incident de paiement ou de pré-décision s'élever de 200 euros à 300 euros par mois.

Le conseil de faire un cumul des frais pour faire ressortir si les opérations sont hors du TEG n'est pas toujours faciles et les gens qui travaillent n'ont pas toujours la patience et le temps de vérifier ce détail.

Que faire?

Appel aux députés et sénateurs

Vous pouvez agir et écrire aux élus

En sus des associations de consommateurs, vous pouvez, en étant titulaire d'un compte bancaire, mettre l'accent, en écrivant à vos députés ou sénateurs pour qu'ils prennent conscience de cette anomalie.

Nos parlementaires vont débattre sur le crédit à la consommation en subissant la pression des lobbyistes bancaires.

Nos députés et nos sénateurs n'ayant pas de problème de découvert (on se trompe peut être!!) ils n'imaginent pas que :

Envoyez à vos élus un message sur ce thème :

Choisir le député pour lui adresser un message sur ces thèmes voir le site "assemblee-nationale.fr/13/tribun/xml/liste_alpha.asp"

Problème économique

Tout passe par le système bancaire et l'on voit bien que lorsque les banques se grippent c'est l'ensemble des acteurs de l'économie et des particuliers qui paient.

L'argent des banques ou argent des clients?

Une part des capitaux propres des banques pour couvrir les risques et l'argent déposé représentent le poids économique des banques.

Les recettes de frais, de cotisations diverses et la spéculation génèrent des bénéfices de quelques milliards d'euros qui ont permis aux banques de rembourser très vite l’État.

Une part de ces recettes ont été prises sur les comptes des utilisateurs des banques.

Il convient de demander un peu plus de raisonnable à ce système qui consiste à prélever de l'argent sur des comptes qui ne vont déjà pas bien.

Ce n'est pas par là que l'on relancera la consommation.

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Par [Jean-François Fournier]


Jean Francois Fournier - Ancien banquier


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