La ministre Christine Lagarde a présenté une réforme qui vise le crédit à la consommation.
Le but avoué est de supprimer les excès et les abus et de trouver une solution aux difficultés a rembourser les crédits
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Déjà évoqué il y a moins d'un an le crédit à la consommation est a remettre en cause plus sur le mode de la distribution et sur la forme de la publicité pour sa promotion.
En effet il s'agit de rendre les messages moins accrocheurs avec la suppression des taux d'appels qui sont soumis a condition de durée avec reprise au bout de 3 mois d'un taux 3 a 5 fois supérieur au taux d'origine, et des pratiques de mise en place pas toujours très claires avec vente plus ou moins forcée (Carte de fidélité, de magasins, de VPC etc...)
Si certaines pistes proposées sont bonnes d'autres sont plus des effets d'annonces.
En effet les banques consultent déjà obligatoirement le fichier FICP et FCC a chaque mise en place de crédits et les obliger a consulté ce fichier tous les 3 mois et tous les ans pour l'ensemble des clients ne représente pas une avancée suffisante pour juguler les risques de surendettement.
Les banques ont en plus des fichiers internes qui gardent la trace des incidents et litiges avec leurs clients et cela a travers leurs filiales de distribution de crédits.
L'éventualité de la création d'un fichier positif des dizaines de fois évoqués soulève la polémique en des différents acteurs du secteur financier.
Les banques devraient mettre un remboursement mensuel pour amortir le capital sur 3 a 5 ans. Compte tenu de la possibilité de reprendre les sommes remboursées cette option n'a qu'une valeur symbolique. Il aurait mieux valu une remise en cause du taux très élevé de ce type de crédit de 17%, à 21,45% taux légal d'usure autorisé).
La mise en place du fichier positif n'est pas non plus la solution miracle. Une simple étude du relevé de compte permet déjà de voir l'encours des mensualités et de connaitre l'endettement en tenant compte du montant du loyer et du fonctionnement.
Pourquoi créer un fichier nouveau où les volumes et la gestion quotidienne de mise a jour représenteraient une nouvelle source d'erreur. En effet entre le nombre de banques de dépôts et le nombre d'établissements financiers distribuant découvert,crédits consommations, révolving, crédits immobiliers, crédit professionnels aux entreprises individuelles,Location avec option d'achat, rachat de crédits, etc... leurs amortissements, leurs remboursements anticipés, leurs régularisations.
Au travers des 46 millions de comptes bancaires,
source d'information extrait du rapport annuel Banque de France année 2008 2009.
La gestion de ce seul secteur d'activité représente une masse très importante d'information en perpétuelle évolution à la hausse ou à la baisse. Il parait difficile d'envisager que ce seul fichier serve au redressement des situation de surendettement.
Cela nous intéresse, et aussi vos députés qui peuvent avoir une vision un peu déformer a travers des rapports chiffrés qui ne tiennent pas toujours compte du côté quotidien de la vie et du coté généraliste de solutions simples mais plus en aval que la solution crédit. Concerne par exemple l'aide au logement, la baisse des loyers, des emplois moins précaires. des baisses de taux d’intérêts, des baisses de frais et de dépenses de base (chauffage, électricité)
Laissez nous un message sur notre mail association.arcd @ gmail.com
Par [Jean-François Fournier]
Jean Francois Fournier - Ancien banquier
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